31 juillet 2006

Journée de la Femme Africaine

Paix, sécurité et stabilité économique en Afrique - C’est le thème choisi cette année pour la journée de la Femme africaine.

Tous les 31 juillet depuis 44 ans, on fête, sur tout le continent africain, les femmes.

A titre d’exemple, au Cameroun, une série d’activités ont été lancées. L’objectif ? « raffermir l'idée de cohésion et de paix ».

L’origine ? En juillet 1962, une conférence des femmes africaines a vu le jour. Et c’est sous l’égide de cette organisation, aujourd’hui « Organisation panafricaine des femmes », que la journée de la femme africaine est célébrée.


Pourtant, journée de la femme ou non, les droits du 2ème sexe ne sont pas toujours bien respectés en Afrique. L’an dernier déjà, à l’approche de la journée de la femme africaine, Amnesty Internationale appelait davantage de gouvernements africains à ratifier le Protocole relatif aux droits des femmes.
Un protocole qui a vu le jour le 11 juillet 2003. L’an dernier, seuls onze pays l’avaient ratifié… et le protocole nécessite 15 ratifications avant de pouvoir entrer en vigueur.

Grâce à la mobilisation, on a franchit, avec la ratification du Togo, les quinze pays, et le texte a pu entrer en vigueur en octobre dernier.

Mais il y a encore du travail… selon Amnesty International,
« Au 26 octobre 2005, 15 États étaient parties au Protocole : l'Afrique du Sud, le Bénin, le Cap-Vert, les Comores, Djibouti, la Gambie, le Lésotho, la Libye, le Malawi, le Mali, la Namibie, le Nigéria, le Rwanda, le Sénégal et le Togo.Les États dont la liste suit n’ont pas encore ratifié le Protocole : Algérie, Angola, Botswana, Burkina Faso, Burundi, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Égypte, Érythrée, Éthiopie, Gabon, Ghana, Guinée, Guinée-Bissau, Guinée équatoriale, Kenya, Libéria, Madagascar, Maurice, Mauritanie, Mozambique, Niger, Ouganda, République arabe sahraouie démocratique, République centrafricaine, République démocratique du Congo, Seychelles, Sierra Leone, São Tomé-et-Principe, Somalie, Soudan, Swaziland, Tanzanie, Tchad, Tunisie, Zambie, Zimbabwe. »

Droit à la vie, à l’intégrité et à la sécurité des personnes, protection contre des pratiques traditionnelles nocives, interdiction de toute discrimination et protection des femmes lors des conflits armés : le protocole concerne aussi bien des droits civils et politiques, qu’économiques, sociaux ou culturels.

Plus d’informations :
la charte :
http://unpan1.un.org/intradoc/groups/public/documents/CAFRAD/UNPAN009295.pdf

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